La Gigogne
Nous habitons à Matane au bord de la mer, une vie différente, plus calme qu’au centre ville de Laval. Mon conjoint, enseignant retraité, nous a permis de faire nos premiers contacts avec les membres de l’AREQ.
Puis un jour, j’ai entendu parler de la Braderie. J’y suis allée et j’ai rencontré Mimi Lavoie. Elle m’a expliqué le pourquoi de la Braderie et, évidemment, nous avons parlé de la Gigogne.
La Gigogne : quelle magnifique entreprise. Pourtant ce n’est que récemment, en assistant à l’une de vos rencontres, que j’ai vraiment compris l’ampleur de tout ce que vous faites. Pour avoir vécu au début des années soixante-dix, une séparation assez difficile, la Gigogne, ce projet initié, il y a plusieurs années et la réalisation récente de la maison l’Entretemps, m’ont tout simplement impressionnée.
Vivre des moments difficiles, ne pas savoir vers qui se tourner, à qui parler et surtout souhaiter protéger ses jeunes enfants, cela demande une force de caractère que l’on ne possède pas toujours. Savoir que l’on peut frapper à une porte, avoir un soutien moral, se sentir en sécurité, à l’abri avec ses jeunes et pouvoir en toute confiance se reposer, parler avec quelqu’un sans se sentir coupable et enfin, pouvoir se reprendre en mains pour un jour recommencer une vie normale, cela n’a pas de prix.
Quelle incroyable réalisation! Vous avez réussi à mener à bien un projet remarquable. Bravo à tous ceux et celles qui ont travaillé pour le mener à terme et à chacune de celles qui s’y rendent chaque jour et poursuivent une œuvre qui n’a pas de prix.
Dites-vous que chaque geste que vous posez permet, ou permettra, à celles que vous côtoyez de poursuivre leur chemin de vie sans crainte du lendemain.
Un grand MERCI à vous toutes!
