“Mon coeur battait très fort
Quand j’entendais vos cris.
Craignant de faire du bruit.
Une fois j’étais resté-e
Pendant une grosse chicane
Et la main levée
Avait touché mon chien Banane.
Le soir dans ma chambre
Les mains sur les oreilles
Tout mon corps tremble
J’ai peur…je veille…
La peur…maman…
Quand très rapidement
On se sauve tous les deux…
Dans la grande maison
Où il y a d’autres enfants
Et où il fait bon
Quand on a mal en dedans
Est-ce moi le coupable ?
Est-ce maman ou plus papa ?
J’suis énnervé-e, au ventre j’ai mal
J’voudrais vous aimer les deux à la fois.
Mamam je suis trop petit
Pour tout comprendre et te consoler
Raconte plutôt à Mélanie
Tout ce qui s’est passé.
Tu retrouves le sourire
T’es sans doute moins fatiguée
Moi mes éclats de rire
Et mon envie de jouer.
T’es pas obligée de ma gâter
Pour t’excuser de me faire vivre ça…
Viens vite me câliner
Et t’amuser avec moi.
Isabelle Côté, t.s., Octobre 2008