La violence conjugale… Les enfants dans tout ça ?


Sad, desperate little boy during parents quarrel. Clog the ears.


Les enfants victimes sont souvent aux premières loges des situations de violence conjugale.  Longtemps, on a cru qu’ils n’étaient pas concernés. Cependant la situation évolue et, depuis 1995 le gouvernement québécois reconnaît formellement la victimisation des enfants : « Dans un contexte de violence conjugale, les enfants subissent les effets négatifs de la situation. Qu’ils assistent ou non aux actes de violence, ils sont toujours affectés par le climat de violence. Les enfants sont donc victimes de cette violence même lorsqu’elle n’est pas directement dirigée vers eux ».[1]

Les impacts de la violence conjugale sur les enfants et les adolescents peuvent être d’ordre physique, affectif, comportemental, cognitif et scolaire… tels que des troubles de l’alimentation et du sommeil, des maux de têtes, de cœur, de ventre, etc. Certains sont blessés accidentellement pendant les épisodes de violence, d’autres sont agressés directement ou négligés, et des décès d’enfants par homicide sont également rapportés.

On note aussi des conséquences sur l’équilibre émotif des enfants et adolescents (impuissance, ambivalence, anxiété, conflit de loyauté ou culpabilité). Des jeunes développent des troubles intériorisés (manque d’estime de soi, idées suicidaires) et des troubles extériorisés (opposition, abus de drogues ou alcool, fugue).

Alors n’hésite pas à contacter La Gigogne pour obtenir notre aide en cas de besoin. Nous sommes là pour t’écouter, te soutenir et t’outiller.

Les intervenantes mère/enfant de La Gigogne



[1] Gouvernement du Québec, politique d’intervention en matière de violence conjugale-1995

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