“Le 15 avril 2010, 593 refuges pour femmes violentées étaient exploités au Canada (tableau 1). Il s’agissait d’une augmentation de 24 refuges depuis 2008 (en hausse de 4 %), soit l’année la plus récente au cours de laquelle l’enquête a été menée, et de 40 refuges depuis 2006 (en hausse de 7 %)…
D’autres augmentations ont été observées en 2010 pour ce qui est du nombre d’établissements de deuxième étape (une hausse de 11 refuges ou 11 %) et du nombre de centres d’urgence pour femmes (en hausse de 6 refuges ou 9 %)…
La plupart, mais pas la totalité, des femmes qui résidaient dans les refuges le 15 avril 2010 y étaient pour des raisons de violence4. Parmi les 4 645 femmes présentes dans les refuges le jour de l’instantané, 71 % ont déclaré qu’une situation de violence les avait poussées à trouver refuge. La majorité des femmes se sont dites victimes de violence psychologique (66 %) et de violence physique (53 %), tandis que des proportions relativement importantes ont fait état de menaces (40 %), d’exploitation financière (39 %), de harcèlement (28 %) et de violence sexuelle (25 %) (tableau 6)5. En plus de leur protection personnelle, le désir d’éviter que leurs enfants ne souffrent ou ne soient témoins de la violence était un important facteur ayant motivé les femmes à chercher refuge. Par exemple, près du quart (24 %) des femmes violentées dans les refuges ont déclaré que la protection de leurs enfants contre la violence psychologique était l’une des raisons de leur admission. Parmi les autres raisons qui ont motivé les femmes à faire appel aux refuges, il y avait l’incapacité de trouver un logement à prix abordable (30 %)…”
Pour lire l’étude au complet http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2011001/article/11495-fra.htm#a1