La maison d’aide et d’hébergement La Gigogne redouble d’efforts pour rassurer les femmes et les enfants

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Communiqué de presse

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Violence conjugale et pandémie : la maison d’aide et d’hébergement La Gigogne redouble d’efforts pour rassurer les femmes et les enfants

Matane, le 28 avril 2020 – Depuis le début de la pandémie, la maison d’aide et d’hébergement La Gigogne, multiplie les initiatives pour continuer d’offrir ses services aux femmes et aux enfants victimes de violence conjugale, et ce en toute sécurité pour leur santé. « Nous voulons rassurer les femmes qui nous contactent, la maison est ouverte et nos intervenantes sont là pour les aider à quitter leur conjoint violent et cela sans risque pour leur santé », explique Vanessa Caron, coordonnatrice du volet violence conjugale . « Ce qui nous aiderait aujourd’hui, c’est d’avoir accès aux tests de dépistage pour les femmes qui doivent être hébergées, nous pourrions les accueillir beaucoup plus rapidement dans la maison », ajoute-t-elle.

Continuer d’accueillir et de rejoindre les femmes et les enfants victimes de violence conjugale

Depuis le début de la pandémie, la maison est proactive pour garantir la sécurité et la santé des femmes hébergées et de leurs enfants et pour continuer d’offrir ses services à celles qui en ont besoin. Parmi ces actions, des nouvelles mesures sanitaires ont été instaurées dans les maisons d’hébergement et de nouveaux moyens ont été mis en place pour aider les femmes victimes de violence conjugale qui ne pourraient téléphoner à joindre des ressources. À cet égard, la collaboration des commerces essentiels a été sollicitée. La maison est également en lien étroit avec SOS violence conjugale afin que les femmes puissent avoir accès en un seul appel à une maison d’hébergement.

Faciliter l’accès des femmes à la maison d’hébergement

Pour éviter la propagation du virus et ainsi protéger la santé des femmes déjà présentes dans la maison et des équipes de travail, un espace de quarantaine a été installé dans une partie de maison pour les nouvelles arrivantes. Cet espace permet de garantir la continuité des services de la maison tout en évitant une éventuelle contamination. Toutefois, confrontées à un protocole strict à respecter, pour une période de deux semaines, certaines femmes vont finalement se résoudre à rester avec leur conjoint violent. 

« Nous sommes inquiètes pour ces femmes et nous cherchons à diminuer les inconvénients relatifs au confinement », indique Vanessa Caron. « Tester les femmes qui arrivent en quarantaine dans la maison permettrait de réduire la durée de cette période d’isolement. Cela ferait toute la différence pour ces femmes», poursuit-elle.

En cette période difficile, il est important de trouver des moyens efficaces pour aider les femmes violentées, c’est pourquoi La Gigogne presse le gouvernement d’ouvrir l’accès aux tests aux femmes victimes de violence qui demandent à être accueillies en maison d’hébergement.

De par sa mission d’éducation, de sensibilisation et d’action, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale contribue à faire évoluer les lois et les politiques afin de rendre plus adéquates les mesures de protection pour les femmes et les enfants victimes de violence conjugale. Dans une perspective de prévention, il déploie un éventail de stratégies pour aider tous les acteurs de la société québécoise à mieux comprendre, dépister et agir en matière de violence conjugale.

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Information :

Vanessa Caron, coordonnatrice du volet Violence conjugale

La Gigogne

Courriel : lagigogne1980@outlook.com

Bureau : 418-562-3377

Source

Vanessa Caron, coordonnatrice du volet Violence conjugale

La Gigogne

Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

Maisons-femmes.qc.ca/

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